LES INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES A ABADLA.
A l’entrée de
la plaine d’Abadla se trouve un deuxième barrage, appelé barrage de reprise,
plus petit que celui de djorf torba,a été achevé en 1974.
Le barrage présente
une indéniable beauté, non seulement par le plan d’eau « lac
artificiel »qu’il possède, mais aussi par leur pureté géométrique, par leur audace,
et par ce gigantisme qui semble vouloir égaler celui de la nature. C’est
l’expression du génie de l’homme (et parfois, de sa folie), qui pose
temporairement son empreinte dans l’immensité du monde.
Cette retenue récupère l’eau lâché du barrage de djorf torba et envoie de l’eau dans deux canauxd’irigation, bétonnés à ciel ouvert qui se ramifieront en canaux secondaires puis en canalisations souterraines avec des prises de cinquante en cinquante mètres. D’un point de vue esthétique, l’ouvrage impressionnant qui contient deux (2) millions de mètres cubes, change le visage du site, si l'on peut être horrifié par la présence d’un mur de béton au milieu d’un canyon millénaire, on peut aussi admirer l’élégance d’un pont .
Une loge de gardiennage est à proximité et se trouvant à l’entré de barrage, elle équipé des moyens de transmission directe vers la direction de l’OPI d’Abadla. En cas de nécessité, une permanence humaine est assurée pour surveiller l’ouvrage 24h/24. En outre, des projecteurs permettent l'éclairage du barrage. Par ailleurs, l’exploitant effectue des essais sur les organes d’évacuation des eaux pour s’assurer de leur bon fonctionnement et d’autres mesures et analyses peuvent également être menées ponctuellement pour vérifier l’état des matériaux.
Ce lac
permet désormais aux visiteurs d’admirer la partie terminale du grand canyon
des eaux de l’oued qui sont enfin domestiquées et en bordure du guir vient s'installer
une véritable forêt de tamarix très dense vers les berges, et de plus en plus
clairsemée vers le nord où le tamarix constitue naturellement un taillis vigoureux
et serré de 4 à 8 mètres de hauteurs,malheuresement son exploitation abusive
par les riverains de la plaine, encore aggravé par le pâturage saisonnier de
grand bétail(camelin ,bovins, ovin et caprin) ont fortement dégradé ces
formations qui de taillis passent à des peuplements ouverts, buissonnant qui ne
se maintiennent que grâce à leurs grande robustesse et leur facilité de rejeter
de souches.
L’Oued guir constitue des
espaces naturels intéressants tant par la biodiversité qu'il abrite dans leurs
cours que par l'originalité des milieux adjacents comme les tamarix (forets de
berges) et les resaux,suada (formation herbacée haute) qui les bordent. Par
ailleurs, du point de vue fonctionnel, il constitue des systèmes
particulièrement originaux du fait de leur grande dynamique et leur mobilité.
Lorsque son alimentation est assurée régulièrement « inondations-nappes alluviale temporaire ».Une ceinture verte envahie l’oued et se poursuit jusqu’à hauteur de la commune d’Igli où après un méandre du guir elle disparaît.Les sols occupés par cette foret est des sols alluviaux certainement salés d'une manière générale, mais de texture variables.