Biologie et Ecologie de l’espèce Envoyer
Les seules observations concernant la Perdrix gambra en Algérie datent de 1962, certaines données sont antérieures à 1940 (Ledant et al, 1981). D’après Salez (1946), la Perdrix gambra existe partout en Algérie même dans les parties les plus arides.
Celui-ci insiste également sur l’existence d’une différence entre les individus vus au Nord et ceux du Sud.
La région d'Abadla est une des zones humides
d’Algérie la plus fréquentée par les oiseaux migrateurs venus de
différents pays. Des microclimats divers font d’elle un paradis pour de
nombreux animaux et un espace idéal pour les chercheurs car elle est
parsemée de gravures rupestres datant de millions d’années, preuve
qu’elle était, déjà, à l’origine, une région particulièrement riche et
fertile.
Ces derniers étant plus petits et au plumage plus vigoureux.Selon Heim de Balsac (1924) ; Heim de Balsac et Mayaud (1962) et Ledant et al
(1981) deux sous-espèces sont sédentaires en Algérie : Alectoris barbara
barbara occupe la région Tellienne (de la côte à l’Atlas Saharien jusqu’au plus
hauts sommets), alors que Alectoris barbara spatzi s’adapte aux climats
Sahariens (Hauts plateaux et grand Sahara). Certains auteurs l’ont signalée
plus au Sud dans la région de Béchar à Abadla. On note que la répartition de
l’espèce au Sud n’est pas donnée avec précision et que les quelques études
faites jusqu’à présent ne nous donnent aucune idée sur l’état actuel des populations
de Sud.