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ABADLA  LE GRAND GUIR
2 septembre 2008

LES TUMULUS PREISLAMIQUES

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Les dimensions sont également très variables ,depuis le tumulus 1,le plus grand qui a

22 m de long,   15m de large et 2,50  m de hauteur,jusqu’au 22 ter, le plus petit,qui

    n’a que de 2 m de diamètre   et 0,25 m de hauteur

    La ceinture orientale de la plaine d'Abadla est nettement marquée dans sa  partie Sud Ouest par des hauts massifs montagneux d'el barda, Habassa qui se rattache vers le nord  aux chaînes montagneuses de Bechar.

     Sans_titre150 La mine de Ksi Ksou se trouve à 30 Km du Nord Est d'Abadla qui présente un paysage déprimé de petites collines molles, glaciés de pédimentation ou l'Oued Bechar s'étend et se dirige vers  les monts de Habassa et constitue le lac superficiel de dayet ettiour.

        Au Sud de la pénéplaine carbonifère et de la mine de Manœuvre et à l'Ouest de la mine de Ksi Ksou s'étend la plaine d'Abadla par des gours dont la table supérieure de calcaire lacustre se raccorde également avec la table de la grande hamada du Guir.

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      Le gara Sba « petit doigt » se trouve à 15 Km de la commune d'Abadla et se situe entre le Garet el Betik et Hedeb Chouahed.Il donne à cette région un cachet particulier et protége le plateau contre le vent fréquent du Nord, Ouest.Il offre un panorama exptionnel par son couleur de teinte sombre, rouge et lumineuse de son argile que l'on peut admirer  à partir de la route national menant de Bechar à Abadla.

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          IMG_1068 Le groupe des Tumulus à chapelle du Djorf Torba semble constituer la limite occidentale d’extension de ce type de monuments en Afrique du Nord. Cette localisation dans la région de Bechar et le plateau du Hamada du Guir devrait être mise en rapport avec les grands axes de circulation nord- sud, que constituent les Oueds Guir, Saoura et l’Oued Daoura. C’est en suivant ces voies de passage obligés que ces monuments ont pu être diffusés dans une région très éloignée de leur centre d’origine.

        Le Colonel Michel Lahoreau, membre correspondant du Muséum d’histoire national,a exercé des responsabilités de chef de corps en Sahara présente dans son ouvrages les résultats des fouilles de Tumulus dans la région de Guir sur une nécropole préhistorique exceptionnelle.

        L’excavation d’un certain nombres de tumulus a permis de découvrir des dalles peintes semblables à celles provenant du même endroit, qui avaient été déposé au Musée de Bardo à Alger sans aucune précision sur leur provenance exact ni leur disposition dans les tombes.Il était temps d’intervenir, car cette nécropole était menacée par la mise en eau du barrage de Djorf Torba.

         Les collines de Hassi Mbedia  montrent aussi la première observation  des gravures rupestres et des nombreux Tumulus « tombes » offrant un recueil appuyant sur l’existence des formes similaires dans le Sahara.

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La prospection archéologique d’une région aussi vaste que la Wilaya de Bechar, non exploitée de façon systématique pose la question de la manière dont on doit procéder. Quels sont les critères privilégiés pour concentrer les recherches sur un endroit déterminé ?

Aura -t- on recourt à des critères morphologiques, topographiques, hydrologiques, géologiques ou cartographiques et toponymiques ?

          La Hamada de Guir était peuplée depuis les temps protohistoriques, comme le prouvent les gravures rupestres et les tumulus préislamiques de Djorf Torba et Hassi Mbedia. Autrefois fertile, sans doute même marécageux (on y trouve de nombreux fossiles, dont des sauriens, et un des plus vieux dinosaures du monde).

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